Les principaux freins à la prise de responsabilité des femmes sont l’analphabétisme et les inégalités d’accès aux ressources culturelles, financières, en terres… en fonction du sexe. Les deux sont très forts en Guinée. ALeaF vise rétablir un peu d’égalité en alphabétisant 300 personnes sur 6 mois.
Les vendeuses du projet COFIFAM sont en majorité analphabètes et ne parlent que les langues locales, ce qui limitent leur capacité à développer leur entreprise. Face à ce constat, nous avons cherché le financement pour 15 centres d’alphabétisation qui accueillent de 15 à 25 personnes.
20 vendeuses de COFIFAM, qui sont réparties dans toute la Basse-Guinée, vont rassembler autour d’elles des femmes qui veulent apprendre à lire et à écrire. Ensemble, elles choisiront la personne qui sera leur formateur au sein de la communauté, les horaires et lieu de formation. Pendant 5 mois, de février à juin 2021, elles apprendront en soussou (langue de la Basse-Guinée), ou en poular (langue de la Moyenne-Guinée). Dans une deuxième phase, si nous trouvons des moyens financiers, l’apprentissage se poursuivra en français.
En complément, une sensibilisation sur les inégalités de genre permettra une prise de conscience du poids de la culture. Une formation « Gérer mieux son entreprise » renforcera certaines femmes pour leur activité génératrice de revenu (AGR).
Ce projet est soutenu par le fonds « La francophonie avec elles » de l’Organisation Internationale de la Francophonie et par l’Office National de la Formation et du Perfectionnement Professionnel.