Depuis 2013, l’APEK-Agriculture intervient aux côtés de sociétés minières pour accompagner les populations affectées par le projet (PAP) à développer de nouveaux moyens de subsistance.
L’article 142 du code minier prévoit que la société titulaire du titre minier doit prendre en charge un Plan de Réinstallation des Populations victimes des déplacements forcés causés par les Activités Minières. Cette société doit, en plus de l’aspect infrastructurel, intégrer la compensation des pertes de revenu et de moyens de subsistance à la suite de ces déplacements.
Notre méthodologie d’intervention s’appuie sur 3 phases : une phase de renforcement de capacité et de fourniture des équipements nécessaires, une phase de consolidation des acquis avec poursuite de renforcement des capacités et une phase d’autonomisation.
Au-delà de la période d’accompagnement, les paysans bénéficiaires doivent être en mesure de remplacer l’appui de la société minière par d’autres canaux de financement et d’appui technique plus durables. Ainsi donc, la démarche prévoit d’emmener les paysans bénéficiaires à s’approprier de manière progressive des techniques et mécanismes alternatifs devant assurer leur autonomie financière.
En complément de ces activités, des activités annexes peuvent être mises en œuvre en accord avec la société minière et les PAP : par exemple, formations à la teinture, à la saponification, à l’élevage, à l’apiculture, pouvant aller jusqu’à la création de groupements d’intérêts économiques (GIE).
Nous travaillons actuellement avec 3 sociétés minières dans la préfecture de Boké et celle de Boffa.